Humble femme
Humble femme qui prie ou médite,
Tu agis pendant que le monde hésite...
De ta modestie, rayonne ta grandeur,
Tu es sereine pendant que le monde a peur...
Les « importants » rient de te voir en prière,
Mais leur cœur n’est rien qu’ignorance ;
De leur âme s’écoule un semblant de vipère,
Alors que leur « grandeur » est bientôt rance…
Mains jointes, tête baissée, cœur ouvert,
Tu sembles si petite, insignifiante aux puissants !
Oh femme, tes prières remplissent l’univers !
L’or et l’argent des riches ne sont, eux, que gluants…
Ton cœur offert englobe pauvres et riches,
Malades et bien-portants, civils et militaires,
Amoureux de la paix ou heureux des guerres…
Cœur donné, âme abandonnée, jamais, tu ne triches !
peinture de Catherine Declis
(copie de Sassoferrato (1609 - 1685) faite en 1990 au pastel sec, suite à une prise de croquis sur une feuille d'agenda au National Gallery de Londres)