Cour intérieure…
Il en va parfois, dans la conception d’un espace, d’une cour, d’un jardin de ville ou de village, comme pour notre âme… Un espace presque clos dans lequel on se réfugie au moment des grandes peines ou des sublimes joies…
Il nous faut ces « jardins secrets » où seuls les plus intimes à notre cœur peuvent pénétrer. C’est vital, nécessaire. Il faut un lieu de paix et de beauté pour se ressourcer… Rien ne se crée, rien de solide, de valable, sans que l’on ne se retire dans ces « jardins personnels ».
Et dans ma ville aussi, ici ou là, on découvre de ces cours intérieures, propices à la paix de l’esprit, lieux de rencontre ou d’isolement parfois primordiaux. Mais toujours, est présent, au moins un arbre ou un arbuste. C’est la marque de la vie, partout…
(photo jean dornac, prise à l’occasion du printemps des poètes de Grasse – du 7 au 28 mars 2009)