La porte…

Publié le par Jean Dornac

Il existe un certain nombre de cas identiques à celui-ci dans la vieille ville de Grasse. Ce qu’on voit, là, c’est le vestige d’une porte très ancienne. Au cours de l’histoire, on le sait ici, le niveau des rues a été surélevé.


Je trouve qu’il est émouvant de voir, de découvrir ces restes dont la partie la plus haute est intacte. Ah si les pierres pouvaient parler !... Elles en auraient des choses à nous révéler, ces portes murées…


J’y vois le symbole de bien des humains dont la porte du cœur s’est laissé murer, elle aussi, et qui, parfois, est totalement obturée… Et pourtant, qui d’entre nous n’aurait rien à dire ? De ses souffrances, de ses amours, de ses joies, de ses doutes…

 


(photo jean dornac, prise à l’occasion du printemps des poètes de Grasse – du 7 au 28 mars
2009)

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C
oui, Jean, si les pierres pouvaient parler ....cette ville, que vous nous faîtes découvrir au fil de vos photos, est magnifique. Que l'on aimerait y rêver ! ici, les coeurs sont comme l'environnement, encerclés par le béton. c'est dur le béton ... trop dur... à qui aime rêver. c'est une souffrance qui se tait car le béton l'étouffe.encore une jolie photo, Jean. mercije vous embrasse tendrementCathy
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J
<br /> Chère Cathy, pardonnez-moi de ne vous répondre que maintenant. J'ai un programme un peu fou, ces temps... La description que vous faites des villes de béton correspond exactement à ce que j'ai<br /> toujours ressenti. Elle est la description même de la société actuelle : froide, sans rêve si ce n'est des cauchemards, dure et violente. C'est tragique et explique, en partie, l'explosion de la<br /> violence... Bien tendrement à vous Jean<br /> <br /> <br />