La porte…
Il existe un certain nombre de cas identiques à celui-ci dans la vieille ville de Grasse. Ce qu’on voit, là, c’est le vestige d’une porte très ancienne. Au cours de l’histoire, on le sait ici, le niveau des rues a été surélevé.
Je trouve qu’il est émouvant de voir, de découvrir ces restes dont la partie la plus haute est intacte. Ah si les pierres pouvaient parler !... Elles en auraient des choses à nous révéler, ces portes murées…
J’y vois le symbole de bien des humains dont la porte du cœur s’est laissé murer, elle aussi, et qui, parfois, est totalement obturée… Et pourtant, qui d’entre nous n’aurait rien à dire ? De ses souffrances, de ses amours, de ses joies, de ses doutes…
(photo jean dornac, prise à l’occasion du printemps des poètes de Grasse – du 7 au 28 mars 2009)