Violence : Où est sa victoire ? (7)

Publié le par Jean Dornac

7) Qu’en est-il de la légitime défense ?

La question de la légitime défense est, le plus souvent, présentée comme un piège dont le but serait d’amener les non-violents à se contredire. Ceux qui la posent le font rarement de façon innocente. Ceux qui posent cette question-piège sont persuadés que leur violence est toujours légitime et que les non-violents ne sont que des doux rêveurs, et à cause de cela, des individus très dangereux.


Je vais tenter de répondre à cela, mais, auparavant, je tiens à faire une remarque. Elle est importante, je crois, car il nous faut être lucides sur ce que nous sommes, sur ce que nous pouvons réellement faire ou ne pas faire, face à la violence.

Ce qui me semble essentiel à dire, c’est que nul ne peut être absolument certain de ce qu’il fera s’il est confronté à une violence qui lui est imposée. Je me place, bien entendu, dans la même situation. Si un pouvoir, par sa police, ou un individu qui en veut à mes biens ou à ma famille, m’attaque, comment réagirais-je ? Il m’est impossible, si je suis honnête, de répondre avec certitude. Il faudrait être un homme (ou une femme) de la trempe d’un Gandhi pour être certain de la réponse. Mais il est évident que de tels personnages sont rares.

Je ne peux qu’exprimer mon espérance. Donc, mon désir, dans un tel cas, est de rester non-violent : mais tout ce que je suis me permettra-t-il de l’être réellement ? La peur, l’agressivité, voire la violence qui peuvent m’animer ne reprendront-ils pas le dessus ? Aurais-je la lucidité nécessaire pour rester non-violent et, de ce fait, être en cohérence entre mes actes et ma pensée ? Je le répète, je serais fou d’affirmer que, sans l’ombre d’un doute, je pourrais rester non-violent.

Il est cependant évident que si l’on a la volonté de devenir non-violent, si l’on suit ce chemin depuis des années, on augmente la chance d’être cohérent, si une violence se présente à nous. Avoir la volonté de la non-violence, si cette volonté ne garantit pas la réussite au moment critique, donne tout de même plus de chance de réussir que si cette volonté n’existait pas du tout.

Je considère, pour ma part, qu’un non-violent qui échouerait dans un moment critique ne serait ni à juger ni à condamner. L’humain est le plus souvent synonyme de faiblesse… Je comparerai cet échec possible à celui d’un homme qu’on torture en temps de guerre pour lui faire avouer des secrets. Si, au bout des souffrances, il parle, pour ma part, jamais je ne pourrai juger et condamner une telle victime de la barbarie. Or, un non-violent confronté à une grande violence est, lui aussi, victime de la barbarie. S’il échoue, ce qui est toujours possible, cela ne remet pas en cause sa sincérité et encore moins la nécessité de poursuivre dans cette voie. En tout domaine, ce n’est pas parce qu’à un moment donné on chute ou on trébuche, qu’on est hypocrite ou menteur. Il faut, alors, réfléchir pour comprendre ce qui nous a fait chuter, il faut nous relever et reprendre la marche sur le chemin de la non-violence.

Légitime défense ?

Je crois que la première chose à prendre en considération, si l’on veut être sérieux et honnête, c’est que la légitime défense ne rime pas avec la légitime violence. Cela n’a l’air de rien ou pourrait ressembler à une plaisanterie de ma part, mais c’est bien plus important qu’il n’y paraît à première vue.

A priori, le non-violent approuve-t-il la légitime défense ? Oui, sans hésiter, j’en suis persuadé la non-violence ne signifiant pas le pacifisme. Mais pour un non-violent sincère il n’y a pas de légitime violence. Et ce n’est pas contradictoire malgré les apparences.

Ceux qui ne partagent pas, pour toutes sortes de raisons, l’esprit de non-violence, lorsqu’ils pensent « légitime défense », notamment s’ils ont de nombreux biens à protéger, auront tendances à s’armer, qu’il s’agisse de fusil, de système de défense sophistiqué ou tout autre moyen. De ce fait, ils se préparent à se défendre, certes, mais ils se préparent également à user d’une extrême violence contre les éventuels voleurs ou agresseurs. Il est bien évident que si l’on acquiert des armes, c’est dans l’intention de s’en servir au cas où… C’est dans de tels cas que « légitime défense » se confond avec « légitime violence ». Pour un non-violent, ceci n’est pas acceptable et s’il est sincère et cohérent avec sa philosophie de vie, vous ne trouverez aucune arme chez lui. Pour lui, il est impossible de confondre « légitime défense » et « légitime violence ».

Comment se défendre sans violence ?

C’est évidemment une question extrêmement ardue. Ce n’est pas trop dur pour celles et ceux qui connaissent des techniques de combat, comme le judo par exemple. Ils ont les moyens de neutraliser avec un minimum de violence un agresseur. Mais ce n’est évidemment le cas que pour une minorité. Je crois, en fait, que la solution connaît des réponses multiples, à peu près aussi nombreuses que nous sommes d’individus. Tout est une question de perception et de possibles moyens à mettre en œuvre, moyens très différents selon les personnes, selon le sexe, selon l’âge et la force que l’on a. Aussi, il m’est impossible de donner une réponse évidente. Chacun doit trouver sa propre solution s’il est confronté à une agression.

En revanche, il est une chose que je peux dire et ceci avec force : Lorsque, par malheur, on est obligé de passer par la légitime défense, rien ne nous oblige de nous défendre en cultivant la rage, la haine, la colère, le mépris et la violence. Cela ne paraît pas évident, bien sûr, mais on peut et on doit, si l’on veut être non-violent, se défendre en respectant l’agresseur, en respectant sa personne. Ceci implique de n’user que d’un minimum de violence, la moins importante possible. Ceci implique, dans tous les cas possibles, de ne pas chercher à tuer ou blesser gravement et volontairement notre agresseur. Le contraire signifierait agir avec haine et mépris de la vie et de l’intégrité physique de l’autre, de l’agresseur. Cela signifierait ne pas respecter sa dignité humaine, celle que tous les vivants partagent, quoi qu’ils fassent ou ont fait. Cette dignité n’est pas liée à ses actes, mais à sa nature d’humain. Je sais très bien qu’une telle affirmation en choquera plus d’un. Pourtant, c’est ma conviction et je ne suis pas seul à penser de cette manière.

Je suis totalement convaincu qu’on peut passer dans la légitime défense tout en respectant totalement l’adversaire qui, lui, nous voulait du mal. Tout dépend de l’image qu’on se fait de l’agresseur. Soit on s’en fait une image d’horreur et on donne libre cours à la fois à la peur et à la haine, donc on s’ouvre forcément à une violence aveugle qui peut aller jusqu’à tuer, soit on n’oublie pas qu’il s’agit aussi d’un homme qui mérite la même attention que nous-mêmes et on ouvre la porte à la maîtrise de notre propre peur tout en s’éloignant d’une violence non maîtrisée. Ce qui ne signifie pas ne pas se défendre !

Que faire en cas de guerre ?

Deux cas se présentent dès que l’on aborde ce sujet. Il y a une grande différence dans les situations et donc dans notre façon de nous conduire en tant que non-violents selon que nous appartenons à un pays agresseur ou à un pays agressé.

Pays agresseur

À mon sens, si mon pays se transforme en agresseur contre un autre, mon respect de la vie et ma volonté de marcher sur le chemin de la non-violence m’interdisent de participer sous une forme ou une autre à l’agression.  Si le principe à adopter est simple, y parvenir est plus ardu. En cas de guerre, il ne faut pas perdre de vue que le refus de combattre équivaut à la désertion. Cela vaut, le plus souvent, la peine de mort à celui qui ose un tel acte de rébellion. Il n’est pas donné à tout le monde d’accepter un tel sort, c’est l’évidence même. Alors, que faire ? Partir ? Se cacher ? Dans certains cas, des cas extrêmes, lorsque la folie saisit tout un peuple, oui, ce sont des solutions.

Si l’on ne peut se résoudre à l’une de ces deux solutions et que l’on se retrouve enrôlé contre notre gré, contre notre conscience, notre non-violence peut encore s’exprimer sur les champs de bataille, si difficile que ce soit.

Il est évident, pour moi en tout cas, que si mon pays m’envoie me battre contre un autre pays que ce soit pour des raisons de nationalisme stupide, pour des raisons économiques, autrement dit pour aller piller les ressources naturelles du pays en question, en aucun cas, je ne peux considérer les combattants du camp adverse comme mes ennemis. Au contraire, ils sont victimes de l’agression du pays auquel j’appartiens. Je ne pourrais me résoudre à tuer ne serait-ce qu’un seul de ces hommes. Néanmoins, si je suis sur un champ de bataille, en tant que fantassin par exemple,  ai-je le choix ? Mon seul choix est-il de tuer ou de me laisser tuer ? En apparence, oui, je n’ai pas le choix. Pourtant, il y a des possibilités, en supposant tout au moins que je ne perdrais pas, par précipitation, peur ou panique, mes moyens, ma réflexion. La première possibilité que je vois, c’est de tout faire pour ne pas tuer mon adversaire, mais de me contenter de le blesser pour le désarmer. La deuxième, si vraiment je n’ai pas le choix, c’est de le tuer en faisant tout mon possible pour qu’il ne souffre pas avant… C’est bien sûr très théorique, ce que je dis-la. Cependant, je suis convaincu que si j’entraîne mon esprit à ce type de réflexion, j’aurai toutes les chances de pouvoir agir de cette manière au cas abominable où mon pays enclencherait une guerre d’agression.

Dans tous les cas, ce qui reste essentiel, c’est la volonté, le désir profond, de respecter les humains que mon pays m’obligerait à combattre. C’est également, du point de vue de l’essentiel vers lequel tendre, une volonté de compassion la plus forte possible. Mais encore, sur le champ de bataille, c’est d’aider et de soigner aussi les blessés de l’autre camp, ceux que le pouvoir de mon pays désigne comme mes ennemis, alors que je sais qu’il n’en est rien, sachant fort bien qu’ils sont victimes, eux et leurs familles, de l’orgueil et de la stupidité violente du pouvoir de mon pays.

Une autre possibilité encore, bien que ce ne soit pas évident, c’est de se déclarer objecteur de conscience avec le risque d’être confondu avec un déserteur. Mais si cela est accepté, je pourrais me proposer en tant que brancardier ou aide-infirmier. C’est une autre manière d’aimer les hommes, ceux de mon pays comme ceux du pays victime. J’y risquerai, bien sûr, ma vie, mais sauf situation exceptionnelle, je n’aurai pas à tuer.

Pays agressé

En cas d’attaque

Si mon pays était attaqué, bien sûr, la situation serait très différente. Peut-être, alors, faudrait-il prendre les armes et défendre, de mon point de vue, non pas le pays en tant que patrie, notion qui ne veut plus rien dire pour moi, mais pour défendre le peuple menacé, mes amis, ma famille. Combattre pour la liberté de penser, la liberté d’agir, la liberté de vivre selon mes critères, est essentiel contrairement à combattre pour « ma patrie ». Dans le premier cas, « défendre la patrie », ce que je ressens et comprends, c’est qu’on me demande de me battre pour des intérêts, ceux du pouvoir, ceux des puissances financières, ceux d’un système. Pour ça, non, je ne me battrai pas, pas plus que je chercherai à tuer d’autres hommes voulant conquérir le pays dans lequel je vis. La « patrie en danger » est quelque chose qui ne m’intéresse pas et en quoi je n’ai nulle foi. Dans le deuxième cas, je défends la vie et ce qui lui est particulièrement précieux, les libertés forcément menacées par l’éventuel envahisseur ou agresseur. Nos libertés et nos vies en danger, cela, oui, il faut le défendre. Certains pourraient me dire que c’est la même chose. Non, ce n’est pas ma perception. Défendre les intérêts des politiciens, des financiers ou d’idéologues n’a rien à voir avec défendre la vie et la liberté. En outre, ces politiciens, ces financiers, ces idéologues et parfois ces princes « d’Eglises », ne sont souvent pas pour rien dans les raisons de l’agression. Pour eux, la notion de « patrie » fait forcément référence à leur pouvoir, leurs fortunes, leur foi, donc au sens le plus large à toutes les formes de pouvoir. Et cela, non, ne m’intéresse vraiment pas, je ne me sens pas du tout concerné, tant je sens, et depuis fort longtemps, que le morcellement du peuple humain en de nombreux peuples différents est une totale absurdité, sachant que ce morcellement ne se justifie que pour pérenniser les pouvoirs locaux et pour rien d’autre.

Si mon pays, donc, subit une agression venant d’un pays étranger, en l’occurrence une agression voulue par les pouvoirs politiques et financiers, tant sont rares les peuples vraiment agressifs, je serais sans doute obligé de me battre, si mon âge le permettait encore.

Resterait alors, comme je l’expliquais plus haut, à ne pas entretenir contre les envahisseurs la haine, le mépris ou la volonté de vengeance. Il s’agirait aussi de refuser, en moi-même, tout esprit de nationalisme ou de patriotisme stupidement orgueilleux pour bien réaliser que les hommes, en face de moi, ne sont pas différents de moi, qu’ils sont, eux aussi, victimes de la folie de leurs divers pouvoirs, divers dirigeants. Ensuite, sur le champ de batailles, il faudrait tout faire pour tenter d’arrêter ces hommes, autant que possible sans tuer, sans chercher volontairement à faire souffrir… L’essentiel, je le crois, c’est le respect de ceux d’en face qu’il ne faut pas voir comme des ennemis, mais comme des adversaires aussi malheureux que nous dans cette circonstance.

Ce qui est nécessaire et essentiel, en toute guerre, à mon avis, c’est de cultiver en soi le respect de l’adversaire, le respect de la vie. C’est la condition obligée pour arriver à refuser les actes de torture ou les exécutions sommaires des prisonniers du camp adverse. Bien sûr, en refusant d’exécuter de tels ordres horribles, on risque gros. C’est là qu’il faut une conviction ferme et un très grand courage. Pourtant c’est possible et je pense au cas précis, cas assez bien connu du général Jacques de Bollardière,  le général qui a dit « NON » à la torture en Algérie (pour en savoir plus, lire ici :
www.non-violence-mp.org/la%20nonviolence_fichiers/histbollardiere.htm)

Pas facile, bien sûr, mais tous ces types de comportements se sont vus dans diverses guerres. C’est donc possible, c’est donc réaliste et c’est à développer. Si l’on a conscience de l’absurdité que sont le nationalisme et le patriotisme, si on le comprend vraiment totalement, on comprendra facilement que ce sont les fauteurs de guerres qui sont irréalistes, absurdes, voire totalement fous et, bien entendu, criminels.

Jaurès avait raison, même s’il l’a payé de sa vie en juillet 1914, de tout tenter pour réveiller le sentiment internationaliste en France comme en Allemagne. C’eût été le seul moyen d’arrêter l’horreur qui allait suivre. Ce n’est pas parce qu’il a été assassiné qu’il aurait tort. L’humanité a tout intérêt à se souvenir de lui, comme de tant d’autres qui voulaient la paix, à cette époque et en toutes époques humaines.

En cas d’occupation par une armée étrangère

Plaçons-nous, à présent, dans le cas où notre pays aurait perdu la guerre et qu’il se retrouve en situation d’occupation, comme lors de la dernière guerre mondiale.

On peut, bien sûr, ne rien faire, c’est le cas de la majorité des populations, cela peut parfaitement se comprendre. Nous n’avons pas à juger. On peut, et c’est tragique, collaborer avec l’occupant… On peut user de la force et de la violence pour résister à l’occupant, tout en sachant qu’inévitablement il y aura des représailles sur la population civile… On peut enfin, résister sans violence en pratiquant la désobéissance civile. Pour ma part, bien sûr, c’est vers cela que j’aurais tendance à me diriger si j’étais confronté à une telle situation et à supposer que j’en aurais le courage. Car, là aussi, il en faut, et il en faut beaucoup, du courage.

Bien sûr, on me dira, c’est presque inévitable, qu’une résistance de ce type aurait été impossible face à l’occupant nazi, il y a plus de soixante ans. Eh bien non ! Il y a eu de nombreux cas d’une résistance de cette nature. La résistance par la désobéissance civile sous-entend le refus catégorique de collaborer avec la force d’occupation. Mieux, quand c’est possible, il s’agit de saboter les actions de l’occupant, même dans les plus petites choses. C’est possible, c’est risqué, mais c’est valable. Pour en savoir plus sur ce qui s’est fait durant la deuxième Guerre mondiale dans ce domaine, cliquer sur le lien suivant qui parle d’un livre excellent sur ce sujet plutôt inconnu du grand-public, car on n’en parle ni à la télévision ni dans les écoles :
www.non-violence-mp.org/la%20nonviolence_fichiers/histresistancesciviles.htm

Il y aurait, bien sûr, beaucoup d’autres choses à dire encore. Sur toutes ces violences que j’ai parcourues en quelque sept articles, il y aurait tant à développer. Mais au moins, je l’espère, ces réflexions et écrits auront permis, à ceux qui les auront lus, d’entamer leur propre réflexion, et c’est cela qui compte.

à suivre…

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C
Pas grand chose est mieux que rien et plus que trois fois rienEn entrant dans une profession médicale, chaque personne est informée qu'elle est susceptible d'être appelée en cas de nécessité prioritaire (catastrophe naturelle, guerre...)Je ne me suis donc jamais posé la question de ce que je ferais en telle situation car il m'apparaît évident de me rendre disponible en cas de besoin avec en coeur une neutralité vis à vis de la personne blessée et sans jugement quant à la victime, la circonstance, son rang social, militaire, économique...Ceci ne m'est bien évidemment jamais apparu souhaitable pour quiconque et pour ma part, je pense que de ne pas contribuer à soulager en telles circonstances me serait plus difficile encore à supporterCeci ne voulant pas dire valider la stupidité de bien des guerres d'égo et d'avidité dont l'homme semble vouloir se régaler plutôt que de chercher l'accord en partageAujourd'hui et ici, les oiseaux sifflent encore, signe de libertéAvec espoir que cela puisse durer et partout exister
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C
Merci Jean de continuer votre travailJe n'oublierai jamais le regard de cette vieille Tibétaine exilée en Inde, égrénant de ses mains noircies et charnues son mala sur un bord de route Himalayenne, me dire :"Le pire des tortures que tu puisses imaginer, de l'autre côté de la montagne, c'est encore bien au-delà de tout cela"Comment peut-on humainement en arriver là ?Ca continue depuis 50 ans, en témoignages actuels déchirants, et empire jusqu'à l'étouffement finalEn ce peuple, n'y ai absolument jamais rencontré aucun violent, rien que du courage, de l'entr'aide, de la joie, de la Compassion, du respect, de la solidarité...Pour résumer, de l'AmourCa n'est pas mon pays ni ma famille, juste le toit du Monde qui à mes yeux finit de s'écrouler, et ce bilan m'est lourd à pleurerChaque jour avec eux en pensées en leur souhaitant comme à tous bonne journée,Catherine.
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J
<br /> Merci à vous, Catherine, pour ce rappel des souffrances du peuple Tibétain.<br /> <br /> Pour ma part, je ne fais pas grand chose, simplement des réflexions sur faux papier et vrai clavier... Je lance quelques bouteilles à la mer avec l'espérance, qu'ici où là, certains liront les<br /> messages qu'elles contiennent...<br /> <br /> <br />